lundi 31 août 2009

N°6 de nouvelles bulles concurrencent celles de "dom Pérignon"


Une invention qui va révolutionner la fabrication des boissons , la gazéïfication.
La mécanisation balbutiante de la fabrication des bouteilles en verre et la gazéification artificielle des boissons engendrent la banalisation du verre , mais à cause des bouchons toujours en liège qui doivent rester humides pour maintenir une bonne étanchéité , on utilise des bouteilles à fond pointu (bouteille torpille 1769) et à fond rond (bouteille dite concombre 1840).
Les bouteilles étant présentées couchées sur les étagères des épiceries et des pharmacies (ainsi que l'absence d'étiquettes ) celà n'était pas trop "vendeur"pour attirer l'œil des clients.
( à noter que les pharmaciens étaient aussi fabricants de boissons gazeuses ou non )

Schweppes a utilisé les bouteilles de forme ovoïde appelées "bouteille torpedo (torpille)" , et aussi "bouteille saoûle" de 1798 à 1897 soit durant un siècle.

Pour en savoir plus sur Schweppes vous pouvez consulter ce lien :
https://spiritschweppes.com/tag/torpedo-bottle/


Vite , trouvons d'autres systèmes de bouchages pour remplacer ces bouteilles couchées.

( la page N°7 est supprimée )

dimanche 30 août 2009

N°8 Trouvons vite comment boucher les bouteilles de boissons gazeuses


A Marseille il suffit de dire que c'est une sardine qui bouche le port , en plus elle y est naturellement.
Le bouchon de liège laissant fuir le gaz carbonique dissous dans les boissons , on créa de multiples modèles de bouchons mécaniques , mais la rouille de l'armature et la qualité du caoutchouc n'étaient guère favorables pour la durée.




Puisqu'à l'extérieur la solution idéale
n'est pas encore trouvée , pourquoi ne
pas mettre un dispositif interne , que
la pression du gaz maintiendrait dans
le col de la bouteille en l'obturant.


L'idée est séduisante mais ce bouchage
en bois et muni d'un jointde caoutchouc
(absent sur la photo)ne sera pas facile
à nettoyer avec tous les risques
d'hygiène pour la qualité et la bonne conservation de la boisson



En 1864 John Matthews remplace le bois
par du verre , mais son stopper dépasse
toujours du col de la bouteille.








Ce bouchage appelé "bullet stopper"
fut réduit en dimensions,
imperdable et réutilisable,
son avenir était prometteur.








C'était presque la solution idéale et pour améliorer son nettoyage le bois fut remplacé par de l'ébonite, parfois par du verre et même de la céramique.


Un autre bouchage interne se faisait par un galet plat de verre incorporé à la fabrication de la bouteille . Ce ne devait pas être facile pour le positionner correctement contre le joint situé dans le col.




Il existait vers 1900 un bouchon en verre appelé "club sauce stopper"dont l'étanchéité était assurée par un tube de liège inséré dans le col de la bouteille



Il existe actuellement nouveau un bouchon en verre appelé Vino-Lok muni d'un joint en ELVAX.

Ci-dessous quelques Vino-Lok cernant un antique "club sauce stopper" de couleur verte.




Ces bouchons sont de plus en plus utilisés dans de nombreux pays pour les bouteilles de vin, de parfums de luxe etc......
En juin 2015 en vacances à Palerme , j'ai trouvé 10 Vino-Lok dans la cuisine de l'appartement que nous avions loué , puis 2 dans celui de Syracuse, l'Italie vinicole est donc séduite par ce nouveau bouchon, en France çelà progresse à grands pas et pour des grands crus .

Pour en savoir plus sur le Vino-Lok  :  www.vinolok.cz/fr/pourquoi-vinolok

samedi 29 août 2009

N°9 le "bullet stopper" est remplacé par une bille comme pour les valves cardiaques Starr-Edwards et pour les bonbonnes de cidre

Après différentes variantes
de "bouchons internes" ,
furent réalisées des bouteilles
avec une bille de caoutchouc
de l'américain Goodyear qui
fut à son tour remplacée
par une bille en céramique,
et un joint de caoutchouc inséré
dans une rainure située dans
le col de la bouteille,
Un système de bossage
(pouvant être placé en haut
ou en bas de la bouteille
servait à éviter que la bille
ne vienne reboucher le col
lorsque l'on versait le liquide.

Mais lors de l'ouverture , la bille
de céramique tombant dans la bouteille se cassait facilement.

On la remplaça par une bille de verre plus résistante
mais qui après de multiples ouvertures , s'ébrèchait
la hauteur de chute dans la bouteille étant trop
importante.


Si les cardiologues avaient connu cette histoire ,ils auraient utilisé
des billes plus solides pour les premières prothèses valvulaires car
ces billes s'usaient après quelques années de fonctionnement.
(heureusement pour mon cœur que mes 2 valves mécaniques St-Jude sont plus modernes , elles ont déjà 23 ans ( depuis 1999 ) et seraient garanties 100 ans selon le chirurgien qui les a posées).

Vous allez me dire quel rapport avec les prothèses valvulaires utilisées en cardiologie ?
En fait l'idée des prothèses valvulaires à cage avec fut inspirée des bouchages de bouteille à bille inventé par Williams vers 1858

http://www.slidesearchengine.com/slide/prosthetic-valves-the-past-present-and-future-i-tammi-raju


Prothèse valvulaire Starr - Edwards à bille



Si vous possédez une prothèse valvulaire Starr -Edwards à bille ( jamais implantée) dont vous ne savez quoi faire, elle compléterait très bien ma collection de bouteilles , écrivez-moi un commentaire          
Je vous en remercie de tout mon cœur.

Le cœur est la plus belle des bouteilles qui se remplit et se vide , tel un mouvement perpétuel.

Reste maintenant à éviter la détérioration des billes dans les bouteilles.

vendredi 28 août 2009

N°10 Génial Hiram CODD

Les premiers essais de bouchage par
une bille interne furent réalisés 
en 1864 par John Mattews.

Suite aux billes de verre qui s'ébrèchaient
en tombant dans la bouteille lors de
l'ouverture , l'anglais Hiram CODD
avec le verrier Dan Rylands ,pinça
le col de la bouteille pour limiter la
hauteur de chute de la bille.
Il déposa son brevet en 1872.

Enfin les bouteilles de boissons gazeuses tiendront debout.

Hélas son premier client , équipé avec des machines de
conditionnement pour les bouteilles "torpille " , lui
demanda d'appliquer son nouveau brevet à ses bouteilles ,
il créa donc une bouteille hybride (bouteille "torpille" avec bouchage à bille).





Les bouteilles à fond pointu (appelées Hamilton et Torpedo) , nécessitaient d'avoir un support pour les maintenir debout lorsqu'elles étaient ouvertes ( support en métal argenté )


Ce nouveau col ainsi inventé deviendra un standard dans les pays anglosaxons:
Grande Bretagne , Canada , Etats Unis , Australie , Indes , Japon etc....
et utilisé également en Belgique , France , Allemagne , Portugal , Argentine , Brésil , Chili , Pérou Turquie , etc........
et même sur l'île Maurice pour l'eau minérale Vacoas
Les bouteilles Codd , sont toujours utilisées sous leur forme d'origine aux Indes et à Katmandou au Népal

jeudi 27 août 2009

N°11 Comment fonctionne une bouteille à bille


La bille est maintenue contre le joint par la pression du gaz carbonique dissous dans la boisson gazeuse.
Pour ouvrir il faut presser fortement sur la bille et la faire tomber dans la bouteille.
Pour verser il faut orienter la bouteille afin que la bille soit retenue par les bossages moulés dans le col.
Si l'on boit au goulot et que les bossages sont orientés vers le haut , la bille vient obturer le col , ce qui permet de boire par gorgée par gorgée.
(il existe parfois 4 bossages pour retenir la bille)


Au début , aucun dispositif ne fut créé pour pousser la bille
(voir le N°19 pour découvrir les pousse-bille) il fallait
donc utiliser un objet quelconque ou son doigt  pour enfoncer la bille.

Les américains , ne voulant pas pousser la bille
avec leurs doigts , firent fabriquer
des bouteilles avec une soupape sur le coté
(difficilement trouvables de nos jours),
sur laquelle il suffisait d'appuyer pour échapper
le gaz permettant à la bille de
tomber d'elle même dans la bouteille.













Puis les américains inventèrent le système Hutchinson en 1879 ,
qui n'était guère mieux
car en versant ,
la boisson rinçait la fil d'acier
(parfois rouillé)
qui maintenait la rondelle joint
et qu'ils venaient de pousser
dans la bouteille pour l'ouvrir.
Coca Cola a utilisé ces bouteilles.










A Chicago , un fabricant de boissons KANTER BROS
utilisa la bouteille Hutchinson vers 1895.

à ne pas confondre avec la marque KANTERBRAU qui fit ses débuts à la brasserie de Charmes dans les Vosges, puis après une fusion à Champigneulles et actuellement à Obernai en Alsace.

Y-avait-il un lien familial avec Hans Kanter  et la tête du bovidé est-elle celle d'une vache "Vosgienne" ?

Sur le fond de cette bouteille il y a les initiales KB.



Coca Cola a utilisé ces bouteilles Hutchinson.



De nos jours, pas d'amélioration,lorsque nous buvons une canette
(boite) métallique de boisson inventée vers 1930,
nos lèvres essuient le bord de la boite, dont on ignore les conditions de manutention et de stockage subies par la canette.

mercredi 26 août 2009

N°12 occupation dilettante avec des mirabelles de Lorraine

À la fin du mois d'août , c'est la saison des mirabelles en Lorraine.
Et si je pouvais donner une utilité à mes bouteilles à bille
en les utilisant pour conserver des mirabelles ?


Ouais , bof ! pas évident d'introduire les mirabelles ,
je ne sais pas si j'arriverai à les faire cohabiter avec la bille.
Et pourtant le gaz de fermentation
pourrait-il maintenir la bille contre le joint ?

Quand pensez-vous ?
Laissez moi un commentaire pour m'aider.

________________________________________

Je viens d'acheter une bouteille contenant encore de la boisson , 
le liquide est jaune avec un dépôt décanté au fond ,
l'étanchéité de la bille est parfaite puisqu'elle a résistée  à la 
livraison depuis Limoges jusqu'à chez-moi , la couleur jaune 
ne doit pas être de la mirabelle car la bouteille est gravée :

Proult à Talmont ( région Charentes )
cette bouteille doit avoir environ 100 ans.



 





mardi 25 août 2009

N°13 Fabrication du col de la bouteille pour y mettre une bille ronde ou ovale comme un ballon de rugby

Pour fabriquer une bouteille , on fait tomber dans un moule une goutte de verre en fusion (paraison) , puis on souffle de l'air chaud afin que le verre s'étale sur les parois du moule formant ainsi le corps de la bouteille. Le premier moule à verre fut inventé en 1821 mettant fin au soufflage par l'homme.

La première machine de fabrication des bouteilles fut inventée par le français Claude BOUCHER en 1892 , elle nécessitait 3 opérateurs qui fabriquaient 1300 bouteilles en 8 heures, ce fut un immense progrès pour les conditions de travail des verriers.

pour en savoir plus sur cette 1ère machine :
http://www.arts-et-metiers.net/pdf/carnet_boucher.pdf



Les grandes verreries mécaniques ne verront leur essor qu'à partir de 1920 en France , les bouteilles à bille furent surtout importées d'Angleterre pour les embouteilleurs Français car peu de verriers français fabriquèrent des bouteilles à bille.

Machine automatique à souffler les bouteilles inventées par M.J.Owens en 1904

vidéo de cette machine : http://www.sha.org/bottle/pdffiles/michaelowens.mpg





Après le moulage d'une bouteille Codd , le col n'est encore qu'une ébauche , il faut introduire la bille de verre d'un diamètre de 17mm , ensuite rapporter à chaud une bague en verre blanc ou coloré, à l'aide d'une double pince
La bille est ainsi définitivement prisonnière dans la bouteille.

Que cette bille était attirante lorsqu'un papa disait:
"tiens fiston , va me chercher une autre bouteille de bière à l'épicerie"
Et le gamin s'en allait , tenant précieusement dans ses mains la bouteille vide .
Sur le chemin il comparait cette merveilleuse bille de verre par rapport à ses banales billes en terre dont la peinture s'effritait , qui lui servaient pour jouer avec ses copains .

Et bing , survenait fatalement l'inévitable (mais pas involontaire) accident , la bouteille glissait entre ses petits doigts innocents pour aller se fracasser sur les pavés.
Ramasser les tessons de verre était risqué , seule la bille de verre était récupérée et vite enfouie au fond de la poche de sa culotte courte.

Ainsi fut le triste sort de beaucoup de bouteilles Codd.

La plus vieille bille connue daterait de 6000 ans et serait conservée au musée d'Oxford

Hiram Codd a réalisé des bouteilles avec des billes ovales pour ne plus tenter les enfants .






À la mi-temps , les joueurs de rugby buvaient peut-être des boissons gazeuses au citron contenues dans des bouteilles à bille.
William Guilbert (1799-1877) se serait-il inspiré de la bille ronde devenue ovale pour définir le galbe actuel du ballon de rugby ? Je n'en sais rien , répondez-moi si vous savez !


Une autre création , cette fois-ci française et très différente de la bille ovale , fut une bille ovale dissymétrique avec au centre une gorge annulaire qui s'emboîtait dans l'un des trois ergots situés à l'intérieur du col de la bouteille permettant de la retenir lorsque l'on versait la boisson .
( fabrication compliquée mais tellement astucieuse , ce qui augmentait le prix de la bouteille ).
Ces bouteilles furent semble-t-il peu utilisées ( hélas pour les collectionneurs ).




Heureusement que les ballons de rugby n'ont pas cette gorge annulaire car le ballon resterait 
coincé en bout de la chaussure lors de la transformation d'un essai

Parfois lors de la formation du col , la bouteille encore chaude pouvait se déformer
la rendant inutilisable, mais celle-ci ne fut pas détruite à la verrerie.


Un verrier Sykes Macavay , réalisa des bouteilles dont le joint n'était pas inséré dans une gorge ,
mais il y avait un épaulement dans le col de la bouteille sur lequel était déposé le joint en caoutchouc ensuite bloqué par une bague en plomb, dudgeonnée (ou évasée) dans le haut du col .
Un système pas du tout alimentaire et la boisson entre en contact avec le plomb lorsqu'on la verse ,  il valait mieux ne pas lècher la dernière goutte en mettant sa langue dans le col , les boissons gazeuses étant souvent acides ( risque de saturnisme )



lundi 24 août 2009

N°14 imagination des verriers pour personnaliser les bouteilles

En ce dernier quart du 19ème siècle (et comme longtemps encore) ,
les petits fabricants de boissons gazeuses (limonadiers , brasseurs , eau minérale et sodas naissants) étaient souvent plusieurs dans une petite ville.
Comme vous vous en doutez après mes explications précédentes , ces bouteilles coûtaient cher à fabriquer et la tentation d'utiliser celles d'un concurrent était inévitable malgré les gravures personnalisées.
Pour différencier les bouteilles , on utilisa des billes en couleur tout en faisant attention de n'utiliser une couleur que pour un seul fabricant d'une même ville.
Ces bouteilles avec billes de couleur tentèrent encore plus les enfants et elles sont pratiquement introuvables aujourd'hui.





Et il fallait bien regarder
la couleur des billes ,
donc on créa des bouteilles
avec le col en couleur,
dans une caisse on repérait
plus facilement ses bouteilles.




J'ai trouvé une bouteille bleue japonaise contenant 7,5 cl dont le pincement est trop large et laisse la bille tomber au fond  de la bouteille , à remarquer qu'elle ressemble à une bouteille de Coca Cola.



Et bien meilleures pour le gourmand que je suis , ce sont les billes en chocolat offertes par ma fille pour la fête des pères 2016 .
Chaque bonbon est marqué   " BILLE A FRAN6 "






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dimanche 23 août 2009

N°15 De toutes les couleurs que l'on peut en faire le drapeau national de la France


Le col en couleur c'est bien ,
mais il y a eu des bouteilles
toutes en couleur
et de toutes les nuances possibles.

La simple solution fut aussi
de dépolir les bouteilles
en verre blanc pour leur donner
un aspect satiné.







Des bouteilles bleu-cobalt furent réalisées et on estime à moins
de 1000 bouteilles seulement le nombre fabriqué ,
si on enlève celles cassées , mises en décharge ou disparues ,
il en reste très peu et leur prix a déjà dépassé les 7000 €uros
sur Ebay. (le prix courant étant de 1000 à 1500€ pour
ces bouteilles bleu-cobalt)

Des faussaires n'hésitent pas à peindre en bleu des bouteilles
blanches, puis après passage dans un four afin de faire pénétrer
la peinture dans le verre selon la technique employée pour les
vitraux , les revendent en faisant une belle escroquerie.


En Inde un verrier fabrique toujours ces bouteilles ,
http://www.coddbottleindia.com/our-products.html
avec l'une de ses bouteilles bleues associée à une blanche anglaise et une
rouge américaine , il est possible d'en faire notre drapeau tricolore


Photo réalisée avec trois de mes bouteilles à bille
bleu, blanc, rouge en hommage aux personnes
qui ont perdu la vie pour avoir
respectées et aimées ces belles couleurs.



                                 Des vendeurs prétendent que certaines bouteilles blanches
                                  deviennent violettes en les exposant aux rayons du soleil ,
                                  celà peut arriver selon la composition du verre


                                             (  Voir la 3ème bouteille en haut de cette page )

samedi 22 août 2009

N°16 Contenances pour petite et grande soif


Les bouteilles à bille avaient
une contenance de 6 à 13 Oz
soit environ de 18 à 40cl.

Mais ces tailles pouvaient
varier selon les pays
d'utilisation.

Au Japon il y a eu des
mini-bouteilles de 5cl (- de 2 oz)









En France , sans doûte pour respecter une réputation peu flatteuse qui nous colle à la peau tout comme le béret et la baguette ,
il y a eu des bouteilles allant jusque 75 cl ( 26 oz )
Pour faire plaisir à Mr Claude Evin , on supposera qu'elles ne servaient que pour de l'eau minérale et autres sodas.









Mais voici la plus petite de ma collection , elle n'a pas de bille , je suppose que c'est un objet publicitaire ou une bouteille d'une dinette de petite fille , sa hauteur est de 6,3 centimètres


Dans les pays anglosaxons ces bouteilles étaient transportées dans des caisses en bois pouvant contenir 72 bouteilles soit selon mes estimations un poids de 100 kgs pour des bouteilles de 40 cl.
Les livreurs seraient-ils des surhommes ? J'ai vu en Ecosse il y a quelques années des futs de bière de 200 litres destinés aux pubs . (chez nous les futs de 50 litres sont remplacés par des 30 litres , lumbagos et sécurité du travail obligent)

Et des objets publicitaires existèrent pour les bouteilles à bille,
mais pas des porte-clefs ou des pins , ce sera à inventer plus tard,
alors pourquoi pas des bouteilles grandeur nature en grés,
et s'il en reste encore , c'est qu'elles n'avaient pas de bille (en terre) pour tenter les enfants.
Je possède aussi une bouteille en verre identique






Je possède une bouteille qui fut sans doûte victime d'un incendie , si l'on chauffe un objet en verre à une certaine température , il se produit un phénomène de dévitrification et si ce processus est complet le verre redevient du sable.





Et si on y mettait de l'alcool gazéifiée ?


Les bouteilles à bille furent créees pour que les bouteilles de boissons gazeuses tiennent debout.
Celà concernait l’eau minérale gazeuse , limonade , de nombreux sodas et aussi de la bière.
Bref les consommateurs adultes et aussi les enfants , étaient contents .
Mais je n’aurais jamais pensé qu’il pouvait y avoir des bouteilles gazeuses avec des oranges distillées ,
j’espère que les enfants n’y avaient pas droit à cause de 50% d’alcool.
Je sais maintenant que celà se faisait en Afrique du Sud
et qu’il valait mieux ne pas agiter la bouteille avant de l’ouvrir  ,

le geyser aurait été du gaspillage .




Affiche publicitaire de limonade fabriquée dans le Doubs